Aujourd’hui: le Kukui. La série #TrésorsNaturels vous fait découvrir des plantes, des actifs ou des créations naturelles peu connues, voire oubliées parfois.
Rejoignez nous pour une nouvelle exploration dans les richesses de Mère Nature. Le Kukui, c’est un peu cette plante que personne ne connaît et qui pourtant peut vous servir si bien et si facilement.
Rejoignez nous pour une excursion vers l’Indonésie, la Malaisie, l’île de Java, ou cet arbre à croissance rapide a trouvé sa place dans la panoplie de remèdes naturels et de cuisine des peuples autochtones, où on l’utilise tantôt pour épaissir les sauces des plats ou en huile pour ses bienfaits cosmétiques et purifiants. On retrouve aussi ses grandes feuilles (jusqu’à 23 cm de longueur tout de même) au Costa Rica ou sur l’île d’Hawaï, où les fruits du kukui étaient brûlées pour mesurer le temps ! En effet, une noix mettait une quinzaine de minutes à se consumer entièrement, grâce à l’huile qu’elle contenait.
S’en suivit alors une utilisation plus étendue de cette huile, devenant pour les insulaires autant un moyen de s’éclairer que de cuisiner, ce qui renoue avec les usages constatés en Asie du Sud Est.
Encore aujourd’hui, la majorité du kukui n’est utilisée que par les populations locales qui gardent jalousement ses principes actifs
Le Kukui se sent très bien dans de nombreuses zones de la planète où on le nomme parfois très différemment. Que vous entendiez parler de candlenut en anglais, de noix de bancoulier ou de kemiri en indonésien, les richesses de la plante restent les même. Son huile précieuse a protégé les mains et la peau rougie des marins, a aidé les pêcheurs à résister aux éléments et à entretenir les fibres naturelles de leurs filets, a été incorporée à des savons, des gels et des pâtes désinfectantes qui nettoient l’épiderme et le nourrissent en une seule utilisation.
Encore aujourd’hui, la majorité du kukui n’est utilisée que par les populations locales qui gardent jalousement ses principes actifs pour soigner peaux et cheveux, ce qui en fait un actif très peu connu dans les cultures occidentales.
Très sèche (c’est à dire que l’huile de Kukui pénètre rapidement la peau ou les cheveux), elle s’utilise pure ou en complément d’autres huiles végétales pour nourrir, réparer et rendre une élasticité aux fibres capillaires. Il suffit d’enduire les cheveux d’une noisette d’huile, sans aller jusqu’à la racine pour éviter de la graisser, et de laisser la magie du kukui s’opérer.
De préférence, un tel soin se pratique tout une nuit avant d’appliquer un shampoing normal le jour suivant.
Une idée ? Une envie ? Une nouvelle plante dont vous voudriez que nous parlons ? Ecrivez-nous à [email protected] !