MIRA | I'm in love with the coco

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I'm in love with the coco

La noix de coco, on la boit, on la mange, on la cuisine et on l'utilise en produit de beauté. Ce petit fruit est multi-fonction. Mais quelles sont ses origines, ses producteurs, son enjeu environnemental et ses rapports avec Madagascar ? On vous dit tout.

par Fiona

On a tous déjà entendu les deux genres pour parler de ce fruit. Il y a la team “le coco”, qui est en fait celle qui a raison “dictionnairement” parlant. En effet, lorsque l’on cherche coco dans le dictionnaire, il est inscrit comme un nom masculin. C’est également au masculin que le nomment les habitants des pays comme Madagascar, la Martinique ou la Guadeloupe. Cependant, la team “la coco” n’a pas tort non plus. Du fait de l’usage fréquent du nom “la coco” qui vient probablement de la noix de coco, il est aujourd’hui accepté d’utiliser les deux termes. En tout cas, pour la team “la coco”, soyez prêt car dans cet article, nous l’appelerons LE coco.

LE COCO ET SES ORIGINES

La noix de coco est issue du cocotier qui est un type de palmier. C’est une plante (eh oui, le cocotier n’est pas considéré comme un arbre…) pouvant atteindre les 25 m de haut.
La durée de vie d’un cocotier peut aller jusqu'à plus d’un siècle ! En revanche, la longévité de sa vie economique (kesako ?) varie entre 5 et 80 ans, même si certains même a 100 ans ont encore des cocos et qu’il faut généralement 8 ans avant que la plante produise ses premiers fruits.

La durée de vie économique d’une plante est le moment ou elle peut être cultivée (dans le cas par exemple d’un arbre fruitier, c’est lorsque l’arbre donne ses premiers fruits) jusqu'à ce qu’elle ne donne plus que des feuilles et qu’elle ne soit plus exploitable.

Le cocotier et son fruit font débat. Autant par le genre du mot coco que par ses origines. En effet, certains pensent que les cocotiers viennent des pays d’Asie (notamment l'Indonésie, la Malaisie et les archipels qui les entourent) tandis que d’autres tendent à croire qu’ils sont originaires de l'Océanie. On ne peut pas savoir exactement car le coco nucifera (le terme latin du coco) représente l’unique espèce de coco existante et sa forme première a disparu. Par ailleurs, des chercheurs ont trouvé des fossiles de coco en Inde et en Nouvelle Zélande.

Du 6ème au 10ème siecle, on retrouve principalement les cocotiers en Chine, en Inde et en Afrique de l’est. Cependant, c’est à partir du 16ème siècle que le cocotier se transforme en pantropical (plante poussant dans les zones tropicales) dû aux explorateurs espagnols et des portugais. Par la suite, le cocotier se répand en Afrique de l’Ouest, en Amérique du Sud et aux Caraïbes. Au début, la plante poussait uniquement sur les côtes, cependant, petit à petit, le cocotier s’est retrouvé plus haut en altitude.
Un cocotier produit généralement 10 à 20 kg de pulpe / amande de coco (coprah) et un hectare de cocoteraie donne près de 0,77 tonnes d’huile.

De nos jours, certaines îles comme Tahiti ou Madagascar comptent le cocotier comme un de leurs arbres emblématiques et natifs de leurs terres. D’ailleurs, à Tahiti, il existe carrément un mythe sur l’apparition du cocotier. Vous la voulez ? Allez, on vous la raconte.

Le mythe de la noix de coco en Polynésie

Les cocotiers ont une place importante à Tahiti et ses archipelles. L’apparition de celui-ci résulte d’une légende. Asseyez-vous, on vous la conte.

Il était une fois, Hina, enfant du soleil et de la lune, naquit dotée d’une beauté incomparable et d’une chevelure brillante et longue (elle devait sûrement utiliser l’huile qui murmurait à l'oreille des cheveux comme Raiponce…). Dès son jeune âge, son malheureux destin était de se marier avec un prince. Mais pas n’importe quel prince, non non. Le prince… des anguilles ! Qu’importe les siècles, les anguilles ont toujours eu et auront toujours un physique ingrat, une grosse tête et un corps plein d'écaille (lui, il ne devait pas connaître l’huile de moringa). Autant vous dire que l'idée ne l'enchantait que très peu. De ce fait, elle décida de s’enfuir et de se cacher chez le Dieu de la pêche, Maui (non, ce n’est pas l’histoire de Vaiana). Touché par son histoire mais surtout sa beauté, il décida de l’aider. A l’aide d’un cheveu d’Hina, il pecha l’anguille (pour des cheveux aussi forts que ceux d’Hina c’est l’huile de moutarde qu’il vous faut en passant) et lui coupa la tête.
Maui enveloppa celle-ci dans des feuilles, la donna a Hina en lui expliquant qu’il ne fallait pas poser la tête de l’anguille sur le sol mais qu’elle pouvait le faire uniquement en arrivant chez elle. Forcément, comme dans toutes légendes il faut bien que le personnage principal fasse une erreur DONC Hina posa la tête par terre et celle-ci s’engouffra dans la terre. Poussa alors une très grande plante avec un long tronc ressemblant au corps d’une anguille et des feuilles aussi longues que la chevelure d’Hina, vous l’aurez compris, c’est la naissance du cocotier. C’est donc également la raison pour laquelle les cocotiers ne sont jamais très loin des côtes car le prince anguille, malgré sa nouvelle apparence, est en perpétuelle recherche d’eau.

La production d’huile de coco

La noix de coco est produite en masse et sa production a plus que doublé en 50 ans. Rien que depuis le début de l'année 2021, on compte plus de 47 millions de tonnes de noix de coco utilisées principalement pour l’huile de coco et l’eau de coco dont environ 5 millions de tonnes de coprah. Les principaux producteurs sont l'Indonésie, les Philippines et l’Inde. En 2013, ces 3 pays comptaient 73% de la production mondiale d’huile de coco. S’en suivent le Sri Lanka, le Brésil et la Papouasie Nouvelle Guinée.

La France quant à elle en est à 700 tonnes de coco qui sont répartis entre La Réunion avec 44%, la Guyane avec 33% et la Martinique avec 3%.

D'après la FAO, en 2013 la surface totale dédiée aux cocoteraies s'élevait à 12 millions d’hectares (quasiment aussi grand que la Grèce !).

L’huile de coprah (qui est de l’huile de coco non raffinée - on vous explique la différence juste en bas) est absorbée facilement et rapidement par l’organisme. Elle est très présente dans les produits alimentaires pour les enfants en bas âge comme le lait, mais aussi pour la nourriture des animaux. Sa plus grande utilisation reste celle de l'oléochimie car elle favorise l’effet moussant que l’on retrouve dans les savons, les détergents et les shampoings. En effet, l’huile de coco est très prisée en cosmétique, c’est notamment grâce à elle que nous avons notre joli baume Kiss Side Story.

Les différentes parties du coco

L’huile de coprah et l’huile de coco viennent toutes les deux du coco. Ce qui change c’est la maturation de la noix de coco (comme ça peut également être le cas pour la vanille, une longue maturation va améliorer la qualité d’une gousse). L’huile de coprah se distingue par son odeur forte (sauf si elle est desodorisee), et par sa couleur blanc creme. Elle est faite à partir de la pulpe de coco séchée. L’huile de coco quant a elle a une odeur generalement plus discrète, sa couleur est blanc eclatant et elle provient de la pulpe blanche et fraiche de la noix de coco. L’huile de coco est également appelée l’huile de coco non raffinée (vierge) et l’huile de coprah de ce fait est une huile raffinée.
Enfin, ce qui diffère entre les deux huiles c’est leur mode d’extraction.

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L’extraction de l’huile de coco

L’extraction d’huile de coco vierge
Comme la plupart de nos huiles, il s’agit d’une pression à froid. A l’inverse de l’huile de jojoba qui est extraite à partir de ses graines, l’huile de coco est extraite à partir de la chair. On enlève l'écorce, on rince la pulpe, on la râpe puis on la sèche. Elle est ensuite insérée dans la presse à température normale soit 35 à 40 degrés (car au-delà ça brûle les vitamines, on en parle dans notre article La 1ere presse a froid). On filtre ensuite le tout pour obtenir l’huile finale.

L’extraction de coprah
Le coco (tout comme pour la pression à froid) est séché puis conservé pendant des mois. Ensuite la chair est récupérée pour une extraction a chaud. Cela signifie que la chair est mise dans la presse et le tout est chauffé à plus de 60 degrés. Cela a pour objectif d’obtenir plus d’huile plus rapidement, cependant, plus on chauffe, plus on perd en valeur nutritionnelle. Les vitamines, omégas, acides gras sont brûlées à mesure que la température augmente.
De ce fait, l’huile de coprah est généralement moins chère que l’huile de coco vierge car le procédé d’extraction est plus rapide, on en a plus donc la production est moins coûteuse.

L’enjeu environnemental de la production de l’huile de coco

Comme nous l’avons évoqué un peu plus haut, la surface totale des cocoteraies représente 12 millions d’hectares. Cela veut dire qu’il y a une demande croissante aussi bien en huile de coco qu’en huile de coprah car elles sont présentées comme de bonnes alternatives à l'huile de palme. La production d’huile de coprah ne coûte pas cher et elle est dominée par les grands groupes agro alimentaires et cosmétiques. De ce fait, tous les produits issus de l’agriculture, que ce soit pour des fins alimentaires ou cosmétiques, doivent être cultivés de façon durable. En effet, la production d’huile de coco impact fortement l’environnement et les espèces y vivant. Dans les pays tels que l'Indonésie ou l’Inde, des hectares sont déboisés pour y planter des cocotiers et cela a pour conséquence d’impacter la faune et la flore de ces endroits. Si la production et la plantation ne sont pas contrôlées, les conséquences peuvent être pires que pour la production de l’huile de palme. C’est pourquoi, chez Mira nous tenons à rencontrer nos producteurs. Nous allons à la rencontre des producteurs mais également des parcelles pour s’assurer d’une production durable et responsable.

Les cocotiers et Madagascar

A Madagascar, les cocotiers règnent en rois sur les côtes malgaches, aux côtés des ravinalas (arbre du voyageur). Ils sont généralement plantés par milliers et forment des cocoteraies soit des forêts de cocotiers. Si on zoom sur le nord-est de l'île, on atterrit à Sambava et on aperçoit une immense cocoteraie, connue comme une des plus grandes au monde avec plus de 100 km de longueur et 5000 ha de production de cocotiers.

Madagascar utilise le cocotier dans son entièreté : de ses racines à ses feuilles, en passant par le tronc et bien évidemment ses fruits, rien n’est laissé pour compte. En effet, le corps de l’anguille ou le tronc d’arbre est transformé en mobilier ou en haies par exemple. Sachant que le pays est encore très traditionnel, les malgaches s’en servent également pour le charbon de bois. Les feuilles du cocotier font parfois office de toit pour les habitations, elles sont également traitées et transformées pour en faire des cabas. En ce qui concerne les racines, elles sont infusées pour venir à bout des problèmes digestifs.

La noix de coco en tant que telle est également utilisée à diverses fins notamment artistique : une fois les noix de coco polies, elles servent à créer des sculptures et de l’artisanat (bijoux, sacs, cendriers, bougeoirs…). Elles servent aussi comme objet ménager : les malgaches coupent le coco en deux, le vide, le polisse et l’utilisent pour cirer le plancher en bois.

Enfin, le coco en lui-même est également consommé et utilisé sous toutes ses formes : huile, chair, eau et lait. Riche en potassium, phosphore, calcium, magnésium, vitamines B, C, cuivre et fibre, le coco est une énorme source d'énergie et de nutriments.
A Diego (sur la pointe de l'île), on retrouve des marchands de coco un peu partout avec leurs machettes pour les ouvrir. Les diegolais raffolent de l’eau de coco et les marchands mettent également à leur disposition du miel et du citron pour enrichir son goût. C’est la boisson principale qui permet de se désaltérer tout en faisant le plein d'énergie.

Dans le nord de l'île, le lait de coco est très utilisé en cuisine. On l’ajoute dans beaucoup de plats tels que le poulet coco, le poisson coco, le riz coco, les haricots et lentilles coco, le manioc mais également la patate douce et les bananes vertes. Pour faire du lait de coco, les malgaches rappent le coco d’un côté et mettent de l’eau à ébullition de l’autre puis mélangent les deux. Ils compressent ensuite le tout pour obtenir le lait.

Bref, comme vous pouvez le constater, le coco fait partie intégrante de Madagascar. Il est consommé sous toutes ses formes et pour des fins différentes. Et le maxi best of plus c’est que notre huile de coco pousse dans un habitat naturel et sain, loin des produits chimiques et des surexploitations à Manakara (donc pas à Sambava, la plus grosse cocoteraie de Madagascar). Les cocotiers de notre huile de coco se dorent la pilule au soleil au bord de l'océan indien et sont chouchoutés par des producteurs qui ne déforestent pas mais qui travaillent en harmonie avec la nature. C’est un savoir-faire qui se transmet de génération en génération (comme pour Teddy avec notre vanille) pour obtenir les meilleures noix de coco possible. La presse est lente, douce et pas trop chaude, ce qui fait que notre huile de coco est si puissante et pleine de vitamine.
Si vous ne l’avez pas encore testée, il est temps… Elle va vous charmer a coup sûr car… I’m in love with the coco !


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